Parler la mort, Parler de la mort
(actualisé le )
Mesdames et messieurs,
Cette année, nos écoles ont été touchées par les tragédies : qu’il s’agisse des attentats ou des drames familiaux.
En assistant à des entretiens avec des familles et leurs enfants, j’ai entendu des propos tels que " je vais l’envoyer à l’école, et les enseignants sauront mieux parler de ça que moi !".
Je ne nous crois pas particulièrement formés pour aborder des sujets aussi graves avec nos élèves.
Aussi, les psychologues de notre circonscription vous proposent ces ressources qui pourraient vous aider.
Je souhaite bien évidemment que vous n’ayez pas besoin de vous en servir".
Hervé Drzewinski
PARLER LA MORT, PARLER DE LA MORT
1) Ne pas rester seul si vous ne vous en sentez pas capable.
2) Vous pouvez faire appel aux psychologues scolaires et/ou aux personnes ressources (équipe de Circonscription, médecins scolaires, infirmières scolaires).
3) S’il n’y a pas d’évocation par un enfant de la situation, ne pas en parler : à l’école, l’enfant endeuillé peut être une autre personne, un simple élève.
4) La manifestation de chagrin peut prendre plusieurs formes ;
nous recommandons la plus grande vigilance à des changements, qu’ils soient évidents ou discrets (se référer aux documents ci-joints).
5) La plus grande discrétion reste toujours l’attitude à privilégier : l’évocation d’une situation personnelle par l’ensemble de la classe ou d’un groupe reste toujours compliquée, elle est propre à l’individu, liée au droit à son intimité.
â–ºPour une première approche :
â–ºSecond niveau
Référence bibliographique adulte : Hélène Romano, « Dis, c’est comment quand on est mort ?  » Collection TRAUMA, La pensée sauvage, éditions.
Document vidéo des 6èmes rencontres poitevines http://rpps86.blogspot.fr/2010
â–ºTroisième niveau
« Le deuil chez l’enfant  » de Michel Hanus (temps nécessaire au travail de deuil).
Pour aller plus loin :
- Comment annoncer un deuil à un enfant
- Ouvrages pour parler de la mort aux enfants
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